ALS - Magazine 5 - Octobre 2015
Pionnier en chirurgie robotique au niveau mondial (début de l’expérience en 11. 2000). Créateur en 2008 et coordi- nateur du DIU de chirurgie robotique, unique en Europe. • Beta testeur pour la société Mimic, conceptrice du simulateur de chirurgie robotique dV-Trainer. • Membre du board et président en 2010 du MIRA (Minimal Invasive Robotic Association), plus importante société académique multidisciplinaire de chirurgie robotique qui a fusionné avec le SRS (Society of Robotic Surgery) en septembre 2011. • Membre de l’Association Française d’Urologie, European Association of Urology, Société Internationale d’Urologie, Académie Nationale de Chirurgie, Société Française deTransplantation, … • Invité à de multiples reprises comme orateur dans des congrès internationaux ou pour des démonstrations chirurgicales en robotique. • Auteur d’une vingtaine d’articles sur la robotique dans des revues internationales au cours des 5 dernières années. • Membre de l’équipe de recherche IADI-UHP-INSERM (U947)- Nancy, France Encadrant de 3 masters de recherche et de 4 thèses de doctorat de 3e cycle au cours des 5 dernières années. • Coordinateur de projets de recherche en robotique : PHRC inter-régional en 2007, STIC (soutien aux technologies coûteuses) national en 2009. Jacques Hubert Les robots au bloc opératoire un système à haute précision au service du patient Numérique et robotique chirurgicale Le terme de robot, dérivé du tchèque robota (= besogne, corvée) n’est apparu pour la première fois qu’en 1920, dans la pièce de théâtre de Karel Capek dans laquelle un androïde conçu par un savant était capable d’accomplir tous les travaux d’un homme. Les robots ont été développés dans de nombreux domaines industriels ; programmés, ils effectuent seuls des actions répétitives et suppriment ces tâches pénibles pour l’homme en apportant efficacité et infatigabilité. Nés à la fin des années 1990, les robots chirur- gicaux sont en fait des télémanipulateurs car incapables de réaliser par eux-mêmes des actes préprogrammés : la machine agit sous la direction du chirurgien, qui garde en permanence la commande du geste et conduit l’intervention de bout en bout : Une fois le robot installé sur le patient, le chirurgien s’assoit à la console de commande, à quelques mètres du patient (figure 1). Il manipule des joysticks dont les mouvements sont transmis aux instruments du robot (figure 2). Un assistant et une infirmière restent près du patient et aident le chirurgien pour les actions dans le champ opératoire stérile qu’ils ne peut réaliser depuis sa console (changement des instruments, aspiration, introduction d’aiguilles de suture, de compresses…). L’interface informatique permet une amélioration des capacités du chirurgien (démultiplication des mouvements, disparition du tremblement physiolo- gique, vision de haute qualité, ergonomie …), un acte chirurgical minutieux, tout en passant par de petites incisions centimétriques, dans une approche qu’on dénomme mini-invasive. Les instruments dont l’extrémité est articulée permettent au chirurgien de récupérer une Figure 2 10 / ALS Mag
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