ALS - Magazine 4 - Janvier 2013
CV Etienne ALIOT, Professeur des universités et praticien hospitalier est membre de l’Institut lorrain du Cœur et des vaisseaux, Département de Cardiologie. Il est depuis 2011 directeur du Pôle des Maladies CardioVasculaires et Réan i ma t i on Méd i ca l e du CHU de Nanc y. Il est Professeur honoraire au Department of Medicine, Oklahoma University, USA et Docteur Honoris Causa de l’Université de Timisoara. Il a été Président du Groupe de Rythmologie de la Société Française de Cardiologie, Président du « Working Group on Arrhythmias » de la Société Européenne de Cardiologie, Vice-Président de la Fédération Française de Cardiologie, Membre du Board of trustees de la Société Américaine d’Electrophysiologie et Président de la section cardiologie et maladies vasculaires du Conseil National des Universités. Il est Fondateur et co-président (avec M. Haissaguerre) du Symposium International sur les Techniques Ablatives (ISCAT). Etienne Aliot fait ou a fait partie de nombreux comités scientifiques en France et à l’étranger. Il a édité plusieurs ouvrages et écrit plus de 200 publications inter- nationales, ainsi que de nombreux ouvrages d’enseignement et communications à des congrès. CV Ch r i s t i a n d e Ch i l l o u , Professeur des universités et praticien hospitalier est membre de l’Institut lorrain du Cœur et des vaisseaux, Département de Cardio- logie du CHU de Nancy. Il est directeur de l’unité d’électrophysiologie cardiaque interventionnelle de ce département. Le rythme cardiaque en images 12 / ALS Mag Etienne Aliot Christian de Chillou Les vingt dernières années ont été les témoins d’avancées scientifiques significatives dans le domaine de la rythmologie, et notamment dans la compréhension du mécanisme des arythmies. Ces progrès se sont traduits rapidement au niveau des soins offerts aux patients par une augmentation, régulière et importante, du nombre des ablations endocavitaires réalisées pour des troubles du rythme cardiaque. L’exemple de la fibrillation atriale est le plus démonstratif. En effet, en 1990 le traitement curatif par ablation endocavitaire de la fibrillation atriale n’était que pure chimère alors qu’en 2010 près d’un quart des patients admis dans un centre de rythmologie interventionnelle en France le sont pour ce motif ! Au cours de ces deux décennies, des progrès importants dans le domaine de l’imagerie cardiaque ont également favorisé l’essor de l’électrophysiologie interventionnelle. En effet, en dehors de l’ablation des troubles du rythme les plus ‘simples’, comme le flutter atrial commun dépendant de l’isthme cavo-tricuspide ou les tachycardies par réentrée nodale, les besoins des cardiologues interventionnels ne se limitent plus simplement à l’utilisation de la fluoroscopie et à l’enregistrement des électrogrammes intracardiaques. En effet, avec l’accroissement de la complexité des arythmies traitées dans les centres de rythmologie interventionnelle, l’imagerie cardiaque a pris une place de plus en plus importante pour aider les électrophysiologistes. Nous envisageons essentiellement ici les systèmes de cartographie tridimensionnels couplés à l’imagerie radiologique que nous utilisons quotidiennement dans notre unité, à l’exception de l’échocardiographie intracardiaque, outil intéressant mais qui est assez peu utilisé en France . Figure 1- Le système CARTO de reconstruction cardiaque électro-anatomique.
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