Procès-verbal de la séance de l’Académie Lorraine des Sciences
du jeudi 10 novembre 2011 à 17 heures 30


Liste des personnes qui se sont inscrites sur le registre

Michèle Allanet, Jacques Arnould, Camille Bareth, Gilberte Beugnot, Jacqueline Boulangé, Michel Boulangé, Pierre Boyer, Audrey Burtard, Annette Chomard, Renée Chollot, Bernard Chollot, André Clément, Jean Cornevaux, Blandine Cypriani, Marion Crehange, Bernard Crehange, Francis d’Alascio, Jacqueline Depardieu, Nicole Diligent, Marie-Bernard Diligent, Dominique Dubaux, Louis Florentin, Charles Franiatte, Michèle Gabenisch, Jeannine Godard, Christine Grosjean, Armand Guckert, Armand Hadni, Jean-Pierre Haluk, Jean-Paul Haton, René Hodot, Marie-Antoinette Hoffman, Maurice Hoffman, Marie-Françoise Jacob, Francis Jacob, Emmanuelle Job, Jean-Pierre Jolas, Colette Keller-Didier, Claude Kevers-Pascalis, Pierre Landes, Michel Legendre, Hélène Lenattier, Jean-Claude Lepori, Claude Levy-Lambert, Patricia Louis, Jean-Paul Louis, Béatrice Matha, Claude Mathieu, Colette Mayeur, Maurice Metche, François Mortier, Bernard Poty, Guy Raval, Paul Robaux, Aline Roth, Christine Rousselle, Gérard Scacchi, Jean-Pierre Salzmann, Marc Sauget, Gérard Scacchi, Mohamed Smaeli, Gino Tognolli, Gérard Trinell, Jocelyn Trouslard, Marie-Monique Vaillant, Michèle Valk, Pierre Valk, Michel Wayoff, Marie-Christine Weber.
*En caractères romains, les sociétaires.

Excuses reçues de : Mesdames et Messieurs : François Claude, Claude Huriet, Jean-François Pierre, Guy Combremont, Claude Herique, Jean-François Muller, Marcel Cordier, Jean-Pierre Puton.

Ouverture de la séance à 17 h 30 par la présidente.

Chers amis,
C’est avec plaisir que les membres du conseil et moi même que nous vous accueillons ce soir dans la salle du Conseil de la Communauté Urbaine du Grand Nancy.
Après avoir effectué notre rentrée dans les locaux de l’Hôtel départemental qui accueillit pour un soir la très belle exposition INPIRAMA, nous avons tenu notre premier « Rendez Vous de l’Académie Lorraine des Sciences » au Château de Lunéville.
Il faut souligner que ces deux manifestations vous ont attirés nombreux et vous avez été récompensés par la qualité des interventions.
Avant de commencer notre séance je tiens à féliciter notre vice présidente, Dominique Dubaux, qui a été nommée chevalier dans l’Ordre National des PALMES Académiques.

Réception de Monsieur Jacques Arnould, marraines Mesdames Dominique Dubaux et Colette Keller-Didier

Présentation de Monsieur Jacques Arnould par Madame Dominique Dubaux

Jacques ARNOULD est né à Metz en 1961.
Il est à la fois scientifique et théologien.
Il est chargé de mission au Centre National d'Etudes Spatiales à Paris et correspondant national à l'Académie d'Agriculture de France.
Ancien auditeur de l'Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale, il appartient à la réserve citoyenne de l'Armée de l'air, avec le grade de colonel.
Après un diplôme d’ingénieur en Agronomie, Jacques ARNOULD obtient un Doctorat en Histoire des Sciences et un Doctorat en Théologie.
Il étudie les relations entre sciences, cultures et religions, avec un intérêt particulier pour deux thèmes auxquels il a consacré de nombreux articles et une liste impressionnante d'ouvrages : le thème du vivant et de son évolution, celui de l'espace et de sa conquête.
En ce qui concerne le domaine du vivant, il faut noter que de toutes les théories scientifiques, la sélection naturelle est celle qui implique le plus directement le phénomène humain.
Souvenez-vous : Fin janvier 2007, les chefs d'établissement de très nombreux lycées français ainsi que leurs centres de documentations, des responsables de laboratoires et d’universités, des journalistes, des militaires et même des évêques reçoivent par courrier un énorme ouvrage (770 pages pour une masse de 7 kg), intitulé : L’Atlas de la Création, rédigé par un certain Harun Yahya et envoyé depuis la Turquie ou l’Allemagne. La couverture est épaisse et violemment colorée, le papier glacé, les photographies extrêmement nombreuses. Le message en est clair : « chaque découverte de fossiles constitue une réfutation du darwinisme et les caractéristiques de ces fossiles prouvent que les espèces n’ont jamais changé.»
A la suite de cette poussée de fièvre créationniste, Jacques ARNOULD est sollicité par de nombreux milieux, scientifiques, pédagogiques, religieux, pour informer les différents publics de l'existence des courants créationnistes, de leur histoire, des questions qu'ils posent à notre société.
L'année 2009, consacrée à DARWIN, a montré comment les idées de ce savant et de ses successeurs continuent à interroger nos contemporains et les invitent à des réflexions plus philosophiques.
Lors de notre Colloque Darwin à Nancy, en novembre 2009, au cours d'une intervention remarquable, Jacques ARNOULD nous a encouragés dans ce sens, afin de situer à leur juste place, tant la théorie biologique de l'évolution que d'autres regards sur la nature et la vie, démontrant que Science et Foi ne sont pas d'emblée incompatibles, même si un journaliste vous a dit un jour qu'en abordant avec franchise les rapports entre Science et Foi, vous osiez vous frotter aux moustaches du diable...« Les moustaches du diable », cette expression est devenue le titre d'un de vos livres paru en 2003.
Comme je le disais au début de cette présentation, Jacques ARNOULD est spécialiste des problèmes éthiques, politiques, anthropologiques liés à la conquête spatiale. Depuis le printemps 2001, il occupe au Centre National d'Etudes Spatiales un poste qui n'existait pas avant sa nomination et qui est encore un peu unique dans le monde de l'astronautique, celui de "chargé de mission pour les questions éthiques, sociales et culturelles des activités spatiales."
Fin 1998, Gérard BRACHET alors Directeur Général du CNES met sur pied un groupe de travail « Espace, éthique et société ». Jacques ARNOULD qui a déjà participé à de nombreux séminaires de réflexion sur l'espace, est chargé de l'animer. La question posée est :
« Y aurait-il une éthique propre aux activités spatiales ? »
Depuis lors, cette question est régulièrement alimentée par les interrogations que fait naître chaque avancée scientifique ou technologique dans le domaine spatial. Elle rejoint une véritable attente de la part du public mais aussi et surtout des acteurs et des dirigeants, dont la motivation ne peut plus être la même qu'il y a cinquante ans. Quelles sont les finalités et les objectifs de la conquête de l'espace et quels sont les moyens mettre en œuvre pour les atteindre ? En termes d'éthique, quels problèmes posent le devenir des débris spatiaux, la contamination planétaire, l'observation de la terre ? Quelle est la place de l'humain dans tout cela ?
Jacques ARNOULD, vous qui "vous frottez aux moustaches du diable", vous qui portez la voix de la conscience humaine dans l'aventure spatiale française, tout en gardant les pieds sur terre, qui avez cette facilité à expliquer simplement des contextes ardus, j’espère que vous viendrez en ce lieu, malgré votre emploi du temps pléthorique, pour nous entretenir de l'avancée de vos recherches et de vos travaux.
Ce soir, avec Colette KELLER-DIDIER notre Présidente qui a sollicité votre candidature et au nom de tous mes confrères, je vous accueille comme sociétaire au sein de l'Académie Lorraine des Sciences.
A vous tous, Mesdames et Messieurs, je demande de réserver à notre nouveau confrère votre plus aimable et cordial accueil.

Réponse de Monsieur Jacques Arnould

Madame la Présidente,
Mesdames, messieurs les sociétaires de l’Académie Lorraine des Sciences,
Mesdames, Messieurs,

Quelle déception fut la mienne lorsque, il y a quelques jours, je dus me rendre à l’évidence : destiné aux ânes, le chardon qui orne le blason de cette académie n’est pas celui dont Charles Darwin parle dans son Origine des espèces. À la recherche d’exemples de races domestiques dont les adaptations ne contribuent en rien au bien-être de l’animal ou de la plante, mais seulement à celui des humains, le naturaliste anglais évoque en effet la possible et soudaine transformation d’un Dipsacus sauvage en un Dipsacus fullonum ou chardon à foulon – dont les crochets ont été si utiles à l’industrie de la laine –. La piste m’a d’abord semblé sérieuse ; malheureusement, ce Dipsacus n’a rien à voir avec l’Onopordum acanthium si cher aux Lorrains. Notre chardon est celui des ânes et non celui des singes.
Dépité par cette découverte, je cherchai encore, dans les labyrinthes de ma mémoire, de ma bibliothèque et d’Internet, à lier l’honneur qui m’est fait aujourd’hui d’être reçu au sein de l’Académie lorraine des sciences et la raison originelle de votre décision, en l’occurrence ma participation aux célébrations consacrées à Darwin, organisées par vos soins en 2009 non loin des grilles d’or dessinées par Lamour.
Me revint alors à l’esprit la célèbre dispute d’Oxford, en juin 1861, au cours de laquelle Thomas Huxley et Samuel Wilberforce s’affrontèrent à propos de l’hypothétique grand-père ou grand-mère singe du défenseur de Darwin. Sempiternelle et délicate question de nos origines, surtout depuis que les sciences auxquelles se consacre cette académie ont mis un terme au rêve qu’aimaient caresser les humains, celui de sortir de la cuisse de Jupiter ou du côté d’Adam. Non, nous dégringolons plutôt d’un petit être velu que les naturalistes placent sans l’ombre d’une hésitation sur une branche voisine de celle occupée par les singes.
De mes propres grands-parents, je connais du moins très bien les origines, toutes lorraines, de ces terroirs traversés par la Moselle et la Seille. De ces terres où le piquant chardon aux ânes côtoie l’arbre aux goûteuses mirabelles. De ces terres trop souvent ensanglantées et aujourd’hui au cœur de la difficile mais incroyable construction de l’Europe. De ces origines, comme des plus lointaines, je suis fier et vous remercie d’y ajouter aujourd’hui l’honneur d’être reçu par votre savante et lorraine académie.

Applaudissements.

Réception de Monsieur Jean-Paul Louis, parrains Madame Emmanuelle Job et Monsieur Claude Kevers-Pascalis
Présentation de Monsieur Jean-Paul Louis par Madame Emmanuelle Job

Madame la présidente, mesdames et messieurs, chers amis.

J’ai grand plaisir à vous présenter aujourd’hui Jean-Paul Louis, un ami de longue date, dont l’entrée à l’Académie sera d’autant plus appréciable que son domaine de compétence, l’odontologie, est y particulièrement sous-représenté. Je n’ai, en effet, relevé dans notre listing qu’un seul confrère de Jean-Paul parmi plus de 190 sociétaires.
Né en 1948 à Remiremont où il a effectué toutes ses études primaires et secondaires, Jean-Paul est un vrai vosgien amoureux de ses chaumes et de ses ballons dont je peux témoigner, pour les avoir arpentés sous sa conduite depuis près de 15 ans qu’il en connaît pratiquement chaque mètre carré.
Il a pourtant dû s’en éloigner un peu pour suivre à la faculté de chirurgie dentaire de Nancy des études qui l’ont préparé à exercer les plus hautes responsabilités dans sa discipline.
Docteur en chirurgie dentaire, docteur en sciences odontologiques, docteur d’Etat en Odontologie, il est aujourd’hui professeur des Universités, praticien hospitalier de classe exceptionnelle, à la faculté de Nancy dont il a été le doyen de 1995 à 2005.
Il est aussi président de la 58ème section du Conseil National des Universités, et depuis l’an dernier, président de l’Académie Nationale de Chirurgie dentaire. Il est en outre membre de la Pierre Fauchard Academy et expert près les tribunaux. Jean-Paul est officier des Palmes Académiques.
Son domaine de prédilection depuis plus de trente ans en odontologie est l’exercice exclusif en prothèse complète. Il soigne des patients édentés totaux souffrant souvent aussi d’une grande détresse psychologique. Il leur redonne la fonction mais aussi l’esthétique. Pour l’anecdote je ne saurais passer sous silence qu’il a même su bricoler une prothèse pour une cigogne de St Nicolas qui s’était cassé le bec et était vouée à une mort certaine si elle ne pouvait plus s’alimenter.
C’est ce chapitre de l’odontologie (oublions les cigognes) qu’il enseigne au quotidien à ses étudiants, et s’y rapportant on peut relever dans son CV, outre les trois thèses précitées, plus de 300 publications nationales et internationales, et une foule de communications, congrès et séminaires en France et à l’étranger.
Marié à Patricia, que je salue amicalement, il a trois enfants qui lui ont donné deux petits-enfants, bientôt trois.
Si Jean-Paul est un enseignant et un praticien reconnu, c’est aussi un joyeux compagnon, qui protège l’amitié comme les espèces végétales les plus rares de ses sommets vosgiens et pour qui la pêche à la mouche n’a aucun secret. Se produire sur scène (parisienne à l’occasion) ne lui fait pas peur. Aussi peut-être que, lorsqu’il vous connaîtra mieux, à l’occasion d’un de nos pots amicaux post-réunion il vous chantera en s’accompagnant à la guitare « le blues du dentiste » de Boris Vian. Bienvenue mon cher confrère.

Réponse de Monsieur Jean-Paul Louis
Chère Présidente, Chère Marraine, Cher Parrain, Chers Académiciens, Mes Chers Amis,

Tout d’abord, je suis très flatté des propos de ma Marraine Emmanuelle, qui dresse un portrait vraiment trop élogieux de ma personne. Je suis odontologiste, ce sont des gens que l’on aime rencontrer lorsqu’ils ne travaillent pas ...
En effet, lorsque j’étais enfant, dans les Vosges, ma mère m’envoyait tous les jeudis chez le dentiste, où je passais quelques heures dans la salle d’attente, muni d’une pomme pour me sustenter sans salir mes dents ... Et, chaque jeudi, je souffrais, et ce patricien avait toujours une blouse maculée de sang, jusqu’au jour où il a pris l’heureuse initiative de partir en congé et de prendre un remplaçant ! là, tout a changé. Ce remplaçant était jeune, me prenait à l’heure, ne me faisait pas souffrir, adorait les rallyes automobiles et la pêche à la mouche !!
Le contraste flagrant et l’admiration si vive m’ont mis instantanément en tête l’idée d’être chirurgien dentiste.
A la même époque, j’étais impressionné par un professeur d’histoire/géographie, qui savait tellement faire passer le message et intéresser ses “jeunes pousses”, qu’il m’est aussi venu à l’esprit d’être enseignant.
Enfin, toujours dans les années soixante, la fièvre du rock and roll déferlait en France, et j’avais formé un petit orchestre, les “Flippers”. Je désirais ardemment faire de la scène et du “show biz”.
Aujourd’hui, je suis comblé, et j’ai eu une vie professionnelle très fructueuse en exerçant avec passion mon métier de praticien, d’enseignant, et de conférencier.
Cela a pu se concrétiser grâce au soutien constant de mon épouse Patricia et de mes trois enfants.
Je suis fier et honoré d' accéder au sein de l’Académie Lorraine des Sciences, et j’essaierai de faire honneur à toutes et à tous, particulièrement à ma Marraine et à mon Parrain, en ayant, ce soir, une pensée particulière à un Ami trop tôt disparu, que vous avez apprécié à l’Académie, je veux parler du Professeur Jean Marie Schissler.
Je vous remercie.

Applaudissements.

La présidente donne la parole à Monsieur André Clément pour qu’il présente sa communication : « Henri Braconnot (1780 – 1855)
Un chimiste lorrain à la naissance de la chimie moderne »
Monsieur André Clément, est membre titulaire de notre Académie, membre de notre Conseil d’administration, . Il est analyste, Docteur d’Etat, Directeur de l’Unité d’Analyses minérales à l’INRA.
Résumé de la communication
Diapo 1 Buste de Braconnot
Diapo 2 A la ville de Nancy reconnaissante : Sa Rue
Diapo 3 Sur le fronton de la faculté de droit : En médaillon
Diapo 5 Braconnot et ses Collègues
Diapo 6 texte Contexte de l’époque
- La pseudo chimie aux siècles précédents L’Alchimie
- La naissance de la chimie moderne
Que reste t-il de l’Alchimie à l’époque de Braconnot
La chimie se construit une nouvelle identité
Le besoin de structurer les éléments découverts
Diapo 7 texte La vie du chimiste Braconnot
- Sa jeunesse
- Le séjour à la pharmacie militaire de Strasbourg. Bref retour à Paris 1801
- Le retour définitif à Nancy 1802. Son affectation au Jardin Botanique
Diapo 8 texte Perception de l’homme. Ses travaux remarquables
- Perception de l’homme dans cette société de chimistes
- Quelques travaux remarquables
Diapo 9 Autres découvertes et identifications
Diapo 10 Conclusion

Applaudissements
La présidente remercie le conférencier.
Questions des sociétaires

La présidente donne la parole à Monsieur Marie-Bernard Diligent pour qu’il présente sa conférence : « Approche de la Psychose »

Présentation du conférencier, Monsieur Marie-Bernard Diligent, par Madame Colette Keller-Didier

Médecin psychiatre des Hôpitaux, Marie-Bernard Diligent est également licenciées Lettres.
Reprenant ses propos lors de sa réception ici même le 9 décembre 2009, je dirai qu’il aime particulièrement apprendre, débattre et échanger. Mais aussi enseigner et communiquer, ce qu’il va faire dans un instant !
Il ajoutait encore que ses penchants l’orientèrent plus vers un travail de vulgarisation que de recherche, demeurant un clinicien au service de son prochain et cultivant ainsi l’amitié et les sciences.

Résumé de la conférence
Le regard socioculturel et surtout le regard médical ont profondément changé l'image de la folie et des fous. Dorénavant le schizophrène est parti prenante de sa prise en charge et de sa guérison
Après avoir décrites les étapes historiques, philosophiques, nosographiques, thérapeutiques (d'abord avec les chimiothérapies et puis grâce à l'amélioration qu' ont apportée les différentes psychothérapies) sera abordée la modernité de la psychose et son vécu au quotidien .Ce n'est pas un cours tranquille mais c'est maintenant bien éloigné des représentations de la folie qui inspirent pourtant encore bon nombre des réactions de nos contemporains ?

Applaudissements
La présidente remercie le conférencier.
Questions des sociétaires

Fin de la conférence à 19 h30.

La présidente convie les sociétaires et les conférenciers au bar de la Communauté Urbaine du Grand Nancy pour prendre un rafraîchissement.

Le Secrétaire de séance : Jean-Pierre Jolas
La Présidente : Colette Keller-Didier