Académie Lorraine des Sciences




Compte rendu de la séance luxembourgeoise
célébrant le cinquième anniversaire de la coopération entre
l’Académie Lorraine des Sciences et la Section des sciences de l’Institut Grand-Ducal.

 

La séance a eu lieu le lundi 12 octobre 2009 à 18 heures à l’amphithéâtre de la ville de Luxembourg au N° 3 de la rue Genistre.
Personnes présentes au  titre de l’ALS :
Mme Colette Keller-Didier, M et Mme Pierre Boyer, M André Clément, M et Mme Dominique Dubaux, M et Mme Jean-Paul Haton, M et Mme Francis Jacob,  M Jean-Pierre Jolas, M et Mme Bernard Poty, Mme Chantal Thiébaut, M et Mme Jean-Marie Schissler.

Programme :

Paroles de bienvenue du Président de la Section des Sciences de l'Institut Grand-ducal, le Professeur, Pierre SECK

Discours de la Présidente de l'Académie Lorraine des Sciences, Madame Colette KELLER-DIDIER, docteur en Pharmacie

Interventions de Personnalités françaises et luxembourgeoises :

Message de S.E. l'Ambassadeur de France à Luxembourg, Monsieur Charles-Henri d'ARAGON.

Message de Monsieur Paul HELMINGER, Bourgmestre de la Ville de Luxembourg

Conférence du Dr Henri-Noël MIGEON, membre de la Section des Sciences et Directeur du Département « Science et Analyse des Matériaux »  du Centre de Recherche Public Gabriel Lippmann : « La spectrométrie de masse d'ions secondaires : un outil majeur pour l 'étude de notre système solaire, les recherches biomédicales et le développement de nanomatériaux ».

Réception au Grand Hôtel CRAVAT, 29 boulevard Roosevelt.

Invitation à dîner par l’Ambassadeur de France au Luxembourg, à l’Ambassade du Luxembourg.

Encadrement musical par Maxime BENDER (saxophone) et Laurent PAYFERT (contrebasse)

Communiqué de presse.

Les liens entre l'Académie Lorraine des Sciences et la Section des Sciences de l'Institut Grand-ducal ont été resserrés par la signature le 17 octobre 2004 d'une convention de coopération.
En fait, des liens existaient bien déjà depuis 1874, puisque la Section des Sciences intégrée en tant que Société des Sciences Naturelles du Luxembourg dans l'institut Grand-ducal créé en 1868, avait déjà des échanges de publications avec la Société des Sciences de Nancy, ancêtre de l'Académie Lorraine des Sciences.
Mais la convention signée en 2004 permettait de donner un cadre institutionnel  à ces liens qui se sont concrétisés depuis notamment par :
La continuation de l'échange des publications
Un échange systématique de conférenciers une participation réciproque soutenue de membres des deux sociétés savantes aux manifestations organisées.
La participation de membres de l'Académie Lorraine des Sciences aux jurys des nouveaux Grands prix en Sciences de l'Institut Grand-ducal.
Par cette coopération, les deux institutions se soutiennent mutuellement dans la réalisation de leur objectif qui est de propager les sciences dans leurs communautés respectives.
Au-delà de ces échanges institutionnels, les membres des deux associations ont noué des liens personnels d'amitiés, ont appris à connaître, voire à mieux connaître, les uns la belle Ville de Nancy et les autres, la non moins belle Ville de Luxembourg, voire le Grand-Duché.
Les cinq années d'existence de la convention en question, donnent ainsi une belle occasion pour célébrer cet anniversaire dans le cadre d'une séance académique dans le tout nouvel auditoire de la Ville de Luxembourg d'une part et à la résidence de l'Ambassadeur de France d'autre part.

Introduction à la séance par Professeur Pierre SECK, Président de la Section des Sciences de l'Institut Grand-ducal

Excellence, Monsieur l'Ambassadeur de France à Luxembourg
Madame la Ministre de la Culture,
Monsieur le Bourgmestre de la Ville de Luxembourg,
Madame la Présidente de l'Académie Lorraine des Sciences,
Monsieur le Vice-président du Conseil Régional de Lorraine,
Mesdames, Messieurs les responsables des associations et institutions partenaires de la Section des Sciences,

Mesdames, Messieurs,
Chères, chers collègues et Ami(e)s, Je vous souhaite au nom de Madame la Présidente de l'Académie Lorraine des Sciences et en mon nom propre une chaleureuse bienvenue ici dans ce tout nouvel auditoire de la Ville de Luxembourg, pour qui notre réunion aujourd'hui est la première séance publique 
Bienvenue à Monsieur l'Ambassadeur toujours très intéressé aux liens qui se créent entre la France et le Grand-Duché, et particulièrement attentif aux liens entre la Lorraine et le Luxembourg
Bienvenue à Madame la Ministre de la Culture, qui s'implique déjà depuis des années à promouvoir au pays les différents aspects de la culture avec un grand   " C " et aussi la culture scientifique, telle que la développe notamment la Section des Sciences depuis maintenant 159 années
Bienvenue à Monsieur le Bourgmestre de la Ville de Luxembourg, une ville qui nous met à disposition ce soir son tout nouveau et magnifique auditoire et qui aidera à l'avenir plus que jamais la Section des Sciences à développer ses manifestations ;
Bienvenue à l'impressionnante délégation de l’Académie Lorraine des Sciences, composés d'amis qui depuis 5 ans maintenant ont apprécié la nouvelle dimension de notre coopération ;
Bienvenue aux représentants d'autres Sections de ce vénérable Institut Grand-ducal, - et je salue notamment le Président de la Section des Arts et des Lettres et le Président des Sciences Médicales -, institution qui par la volonté de ses sections devrait bientôt se réveiller d'une torpeur qui est aujourd'hui plus que centenaire
Bienvenue aux responsables des associations et institutions luxembourgeoises avec lesquelles la Section des Sciences organise et réalise depuis de nombreuses années déjà ses manifestations et sans lesquelles, ces mêmes manifestations n'auraient pas l'envergure qu'elles ont. Ensemble nous formons, même sans création officielle -, à l'instar de nos amis américains une vraie « AAS », c'est-à-dire,  une Association pour l'Avancement des Sciences ;
Bienvenue à vous tous et toutes qui malgré une concurrence farouche de manifestations ce soir, vous avez tenu à venir ici pour fêter avec nous 5 années de coopération et d'amitié entre l'Académie Lorraine des Sciences et la Section des Sciences de l'institut Grand-ducal.
Cette célébration se caractérise surtout par deux aspects :
- elle constitue d'abord pour la Section des Sciences un retour origine. En effet, lorsque ce le août 1850, quelque vingt intellectuels Luxembourgeois avec parmi eux des professeurs, des industriels, des fonctionnaires et des représentants de professions libérales, ont créé la Société des Sciences Naturelles du Luxembourg, ils l'ont fait à une centaine de mètres d'ici, à savoir dans l'Athénée Royal Grand-ducal, école secondaire de renommée. Le bâtiment en question est aujourd'hui occupé par la bibliothèque nationale, l'Athénée se retrouvant dans un bâtiment construit en 1964 dans le quartier dit de Merl de la Ville de Luxembourg. Avec l'abolition de la plupart de ses fortifications, - destruction imposée par le traité international de 1867 -, l'ancien "Gibraltar du Nord " est devenue une ville libérée de son carcan et de nouveaux quartiers ont pu se développer sur ce qui naguère étaient des glacis. C'est ainsi qu'en 1910, la " Section des Sciences " ainsi dénommée depuis la création de l'institut Grand-ducal en 1868, choisit comme nouveau lieu de réunion, la toute nouvelle " Ecole industrielle et commerciale " appelée depuis 1945 " Lycée de Garçons ", - malgré le grand nombre de jeunes filles actuellement dans cette enceinte - ,bâtiment construit sur les friches du " Limpertsberg "
La Section des Sciences reste dans cette nouvelle école secondaire, du fait  qu’elle est étroitement liée aux professeurs de sciences qui enseignent d'une part dans cette école mais aussi aux cours dits " supérieurs " du fait que ces cours constituent une première année de propédeutique, préparant nos futur hommes et femmes de sciences aux études universitaires qui ont lieu forcément à l'étranger.
Lorsque ces cours deviennent " universitaires " par la loi du 18 juin 1969 et lorsque ces cours universitaires dans le cadre du " Département des Sciences " obtiennent en 1992 un tout qu'elle est étroitement liée nouveau bâtiment dit " des sciences " au campus du centre Universitaire, - devenu aujourd'hui " campus de l'Université du Luxembourg " toujours au Limpertsberg, la Section des Sciences se retrouve tout naturellement dans ce même bâtiment.
Mais aujourd'hui, grâce au nouvel auditoire de la Ville de Luxembourg, inauguré il y a quelques jours seulement, la Section des Sciences peut réaliser ses manifestations, - et elles seront de plus en plus nombreuses -, tout près de son lieu de création et dans un environnement bien plus convivial qu'au Limperstsberg.
La deuxième dimension remarquable de ce soir, est la présence de l'Académie Lorraine des Sciences.
Pourquoi cette présence ?
En fait cette présence est toute naturelle puisque dans la grande SAAR-LOR-LUX, l'Académie Lorraine des Sciences est la seule association analogue à la Section des Sciences de l'Institut Grand-ducal. Il est vrai qu’il y a à Nancy encore l'Académie Stanislas et qu'il y a à Metz, l’Académie nationale de Metz, mais ces académies sont plutôt des analogues de l'Institut Grand-ducal avec ses 6 sections, alors que l'Académie Lorraine des Sciences regroupe surtout les sciences naturelles, physiques, mathématiques et encore les sciences médicales et pharmaceutiques. Quoi de plus naturel alors que de mettre au point une relation solide avec cette prestigieuse institution qui elle aussi a été créée au 19 ième siècle et cela à un moment particulièrement difficile pour la Lorraine, déchirée qu’elle était suite à la guerre de 1870. Il est bien vrai que la société des Sciences Naturelles du Luxembourg, l’actuelle Section des Sciences naturelles, physiques et mathématiques de l’Institut Grand-ducal, a établi dès sa création en 1850 des liens avec toute une série d'autres sociétés savantes parmi lesquelles figurait à partir de 1874 la « Société des Sciences de Nancy », l'ancêtre de l'Académie Lorraine des Sciences.
Ces liens se résumaient d’abord surtout à des échanges de publications par voie postale, - problème de routes et de chemin de fer oblige-, alors que l'échange de conférenciers a pris une envergure certaine seulement après 1980. Nombreux étaient à partir de cette année-là à la tribune de la Section des Sciences, les conférenciers lorrains qui étaient surtout des professeurs des universités de Nancy et de Metz. L'inverse était hélas, moins vrai ! En effet, si la Lorraine dans ces années 70, 80 et 90 n'offraient pas encore au Grand-Duché de Luxembourg les travailleurs transfrontaliers dont le nombre dépasse aujourd'hui les 80.000 personnes, elle constituait déjà pour notre pays une dimension scientifique remarquable par ses universités et institution de recherche. Plus de vingt années de lobbying, - 1970 à 1990- de quelques rares Grand-ducaux ont fait qu'aujourd'hui le Luxembourg se retrouve avec une université et des centres de recherche qui souvent, ont acquis une renommée internationale, comme par exemple l'unité de recherche que notre conférencier de ce jour mise au point. Du fait de ce développement des activités scientifiques au Grand-Duché, la Lorraine et le Luxembourg peuvent avoir aujourd’hui des échanges scientifiques et universitaires beaucoup plus intenses que naguère.
 C'est aussi dans cet environnement national bien changé depuis peu de temps en fait, que la Section des Sciences a cherché et a trouvé à avoir aujourd'hui des échanges scientifiques et se positionner, fidèle à la mission que lui ont donnée ses pères fondateurs à savoir " propager les sciences dans le pays ". Elle le fait aujourd'hui en réalisant, -ensemble avec beaucoup de partenaires-, des cycles de conférences ; ensemble avec des sponsors, les tout nouveaux Grands Prix en Sciences et bientôt un cours du soir très attendu qui avec une trentaine de conférences sur l'année, aidera un large public à mieux comprendre la naissance et le fonctionnement de la vie ici sur terre voire dans l'univers.
La Section des Sciences pour ces nouvelles manifestations, peut ainsi compter notamment sur l'aide de l'Académie Lorraine des Sciences, avec laquelle elle a signé le 17 octobre 2004 la convention de coopération que nous fêtons ce soir. Cinq années, cela ne paraît pas très long comme temps si l'on veut, mais cela peut être très riche en réalisations si l'on y regarde de près. Et pour faire cela, je demanderai à Madame la Présidente de l'Académie Lorraine des Sciences des  Sciences de bien vouloir prendre la parole.
Je vous remercie pour votre attention.

Discours de Colette KELLER-DIDIER, Présidente du conseil d'administration de l'Académie Lorraine des Sciences

Excellence, Monsieur l'Ambassadeur de France
Madame la Ministre,
Monsieur le Bourgmestre,
Madame la Vice Présidente de la Communauté Urbaine du grand Nancy
Monsieur le Président de la Section des Sciences de l'Institut Grand Ducal,
Mesdames et Messieurs,

Fêter son cinquième anniversaire peut s'avérer prétentieux et anticipé sur la décennie   ou peut au contraire démontrer une volonté de construire régulièrement et soigneusement 1'édifice qui concrétise l'alliance des savoirs et des hommes.
C'est bien entendu de cette seconde interprétation que je vous parlerai.
L’histoire qui unit nos deux institutions est fondée sur une unité de vue : le poète n'a t- il pas dit que s'aimer c'est regarder dans le même sens ? C’est bien ce qui qualifie notre union.
Nous avons la même volonté de diffusion des sciences.
Créées toutes deux au XIX ème siècle, nos sociétés ont osé très tôt des échanges de bulletins, des invitations, des rencontres… mais ce sont les 20 dernières années qui ont véritablement vu leurs liens se resserrer.
L'année 2004 a marqué le véritable démarrage de notre partenariat observé et encouragé par nos édiles respectifs votre Bourgmestre et notre Maire qui nous accompagnaient le 17 octobre 2004 pour se réjouir de la signature commune d'une convention que nous célébrons aujourd'hui.
Comme tout événement important celui là se déroula sous le regard attentif de votre Ministre de la Culture, de l'enseignement Supérieur et de la Recherche, de son excellence l'ambassadeur de France et de notre Président de la Région Lorraine.
Nos deux unités géographiques, souveraine pour vous Luxembourgeois et régionale pour nous lorrains sont placées au cœur des échanges culturels, scientifique et technologiques qui traversent nos frontières aux contours plus que virtuels en ce débuts du XXI ème siècle.
Dès lors les duplications de nos plus belles conférences s'opérèrent. Leur énumération égraine les titres suivants : " les nouveaux outils de communication : nouvelles drogues ? ", thème que nous venions de présenter à notre séance exceptionnelle de mai 2004, suivi par les conférences données par nos sociétaires : Jean Paul Haton, Annette Lexa-Chomard, Jean-Pierre Haluk, avant de reproduire en 2008 la multiconférence nommée " toxicologie et cancer " que nous avions donnée à Nancy en mai 2007.
Vous même, cher Pierre, avez très tôt (le 18 novembre 2004) honoré notre Académie d'une très prestigieuse communication à la mémoire de Gabriel Lippmann " un lauréat lumineux et presque Luxembourgeois "
Vous nous rappeliez ainsi les travaux du Prix Nobel de Physique (obtenu en 1908) qui mit en évidence les procédés de reproduction photographique des couleurs et qui laissa son nom au Centre de Recherche Public dédié à la recherche scientifique   appliquée et au développement technologique.
Puis vos collègues de la section des sciences de l'Institut Grand Ducal suivirent la voie que vous aviez dès lors ouverte.
Ainsi, depuis 2004, chaque année nous avons réservé notre séance du mois d'avril à nos amis Luxembourgeois que nous accueillons avec un plaisir toujours partagé.
La liste des conférences fait apparaître des titres aussi divers que d'actualité, avec : " la microglie dans les neurosciences"  par Paul Heuschling, " Le Luxembourg, creuset des anomalies moléculaires de l'hémoglobine" par Paul Groff , " les gênes du cancer, les oncogènes" par Marc Pauly, " plantes en détresses" par Danièle Evers ou encore, cette année, "Darwin et la théorie moderne de l'évolution" par Claude Meisch. Sans oublier pour l'année à venir la très attendue conférence que nous allons entendre tout à l'heure et que le Docteur Henri Noël Migeon viendra prononcer à Nancy. Il faut mentionner la très belle série de conférences sur le cerveau organisées par l'Institut Grand Ducal- section des Sciences et dont l'Académie Lorraine des Sciences est partenaire. La suite qui interviendra en mars 2010 est très entendue par les membres de notre Académie qui ont suivi avec intérêt la première version dotée de conférenciers brillants et pédagogues.
Enfin il faut signaler l'organisation conjointe d'un colloque qui se déroulera le 22 novembre à Nancy sur le thème de la théorie de l'Evolution pour célébrer ensemble le bicentenaire de la naissance de Darwin et répondre à notre devoir d'information   du public sur l'important sujet de l'enseignement de la théorie de l'Evolution. Nous demeurons ainsi fidèles à la tradition plus que séculaire de nos sociétés qui s'emparent des sujets scientifiques et sociétaux pour éclairer l'opinion et aider nos auditoires à forger leur conviction.
Vous avez, cher Pierre, accroché un onglet supplémentaire à ce dossier de partenariat en incluant des membres de notre Académie dans vos jury des Grands Prix que vous accordez annuellement, confirmant ainsi l'esprit fusionnel qui nous anime.
Pour montrer notre appréciation mutuelle nous avons réciproquement nommé membres d'Honneur Présidents et conférenciers concrétisant ainsi l'estime que nous nous portons mutuellement.
Nos deux institutions avaient tout pour se rencontrer, s'apprécier et faire route ensemble. Le chemin est parfois chaotique mais les difficultés renforcent la volonté d'avancer pour atteindre la mission gravée au fronton de chacune de nos sociétés : « diffuser et faire rayonner les sciences"
Nos efforts mutuels sont soutenus par nos tutelles que nous ne remercierons jamais assez pour les aides matérielles, techniques, financières et humaines qu'elles nous apportent.
Chacune de nos institutions confère un peu de lustre à la renommée intellectuelle de nos entités régionales. Elles en sont un rouage supplémentaire qui n'est pas indispensable mais dont l'existence apporte le superflu d'offre à la culture scientifique et technique, à la satisfaction du plus grand nombre.
Voilà bien une caractéristique commune qui nous unit et nous mène sur la même trajectoire.
Nos successeurs fêteront les anniversaires suivants et évoqueront comme nous le faisons aujourd'hui nos premiers pas, nos balbutiements et autres aventures qui marquèrent les débuts de notre coopération.
Il faut souhaiter qu'ils demeurent fidèles à cet état d'esprit qui nous anime et trouvent toujours plaisir à échanger leurs savoirs et à créer ensemble de nouveaux événements qui contribuent au rayonnement des sciences.
Ce soir, nous scellons une pierre supplémentaire à la solidité de l'édifice que nous érigeons et confortons au fil des ans. Puisse-t-il s’enrichir de tant de matériaux afin qu’il demeure solide et utile aux générations futures qui comprendront comme nous que l’Institut Grand Ducal section des Sciences et l’Académie Lorraine des Sciences sont les catalyseurs de la culture scientifique et technique dont ils favorisent le rayonnement à travers tous les strates de nos sociétés.
Que ces cinq bougies que nous soufflons ce soir éclairent la voie que nous suivons sur le chemin de la diffusion des sciences.

Suivent les interventions de Monsieur Charles Henry d’Aragon Ambassadeur de France et de Monsieur Paul Helminger, Bourgmestre de la ville du Luxembourg.

Présentation de la conférence ayant pour thème : «La spectrométrie de masse d'ions secondaires : un outil majeur pour l’étude de notre système solaire, les recherches biomédicales et le développement de nanomatériaux».
Par le Docteur Henri-Noël Migeons, membre de la section des sciences et directeur du département «  Sciences et analyse des matériaux » de centre de recherche public Gabriel Lippmann.

Fin de la conférence, remerciement du Président Pierre Seck, qui convie les auditeurs à un apéritif au Grand Hôtel Cravat, puis au diner offert par l’Ambassadeur de France au Luxembourg.

Le Secrétaire de séance : Jean-Pierre Jolas
La Présidente : Colette Keller-Didier.