Académie Lorraine des Sciences
PROCES VERBAL DE LA SEANCE DU 9 AVRIL 2009
.
Présents :75
personnes.
73 personnes se sont inscrites sur le cahier des présences.
En caractères gras, les Sociétaires.
Pierre Aimond, Michèle Allanet, Camille Bareth, Véronique
Baudain, Renée Baudot, Anne-Marie Bautz, Alain Bautz,
Jean-Marie Blaising, Michelle Boyer, Patrice Bracquart, Danielle Burckard,
André Clément, Jean-François Claudon, François
Chrétien, Jean-Pierre Crosse, Francis dAlascio, Sophie Derniame,
Jean-Claude Derniame, Marc Durand, Jean Fady, Claude Freund,
Arnaud Fischer, Charles Franiatte, Agnès Fourgeaud, Michèle
Gabenisch, André Georges, Oscar Goebel, Jean-Pierre
Haluk, Marie-Christine Haton, Jean-Paul Haton, Claude Hérique,
Marie-Françoise Jacob, Francis Jacob, Jean Jaubert, Jean-Pierre
Jolas, Jean Kalinowski, Colette Keller-Didier, Claude Kevers-Pascalis,
Pierrette Labaeye, Jacqueline Landmann, Marie-Hélène Laveuve-Liebmann,
Michel Legendre, Jacques Lesueur, Jean-Claude Lepori, Annette
Lexa-Chomard, François Limaux, Marie-José Lionel-Pelerin,
Hélène Lenattier, Colette Mayeur,François Mortier,
Gérard Meisch, Maurice Metche, Roland Mollex, Christian Pautrot,
Jean-Claude Parney, Bernard Poty, François Regnier,
Paul Robaux, François Robinet, Remi Saxe, Pierre Seck,
Gérard Siest, Mohamed Smaili, Dominique Thiery, Gino Tognolli,
Marie-Christine Triboulot, Bertrand Triboulot, Pierre Valck, Guy
Vaucel, Claudine Vautier, Noël Vautier, François Vernier,
Michel Wayoff.
Absents excusés :
Henri Begorre, Claude Duval-César, Claudine Guidat, Laurent Henart,
Jeannine Puton-Scherbeck, Jean-Pierre Puton, André Oosterlinck,
Pierre Boyer, Guy Raval, Christiane Jeanblanc, Jacques
Jeanblanc, Emmanuelle Job, Jean-Claude André, Laurent Péru,
Didier Mainard, Dominique Dubaux, Daniel Coupechoux, Pierre
Coupechoux, Michael Matlosz.
Début de la séance à 17 heures 30.
Allocution
de la Présidente.
Chers confrères , chers amis,
Votre assiduité va être récompensée aujourdhui
par la venue de nos partenaires et amis luxembourgeois.
Ils ont eu, en cette 5ème année de partenariat avec lA.L.S.,
outre la charge de la magnifique série de conférences sur le cerveau
qui sest déroulée chaque lundi du mois de mars à
lHôpital de Luxembourg, lexcellente idée de nous préparer
une séance toute entière consacrée à Darwin et à
lÉvolution.
Cette séance se situe un peu plus de 6 mois en amont de notre grand colloque
du 22 novembre, elle pourra sans aucun doute vous aider à réfléchir
à ce sujet qui "fait la une" de toute la presse écrite
et audiovisuelle !
Cependant avant de laisser la parole au Président Pierre Seck nous allons
goûter une nouvelle fois au plaisir de la réception de deux nouveaux
sociétaires.
Réception de deux nouveaux sociétaires.
Présentation
de Monsieur Jean-Marie Blaising par Monsieur Bernard Poty.
Second parrain Monsieur Jean-Paul Haton.
Madame la Présidente, chers Collègues,
Jean-Paul Haton et moi-même avons le plaisir de vous présenter
aujourdhui Jean-Marie Blaising.
Jean-Marie Blaising est Ingénieur, chargé de Recherche à
lInstitut National de Recherches Archéologiques Préventives.
Il est mosellan, âgé de 54 ans, marié et père de
deux enfants.
Après une période passée dans la sidérurgie comme
électricien, de 1971 à 1974, il soriente, de 1976 à
1986, vers le bâtiment et cest là quil découvre,
comme bénévole, larchéologie de sauvetage avant travaux,
qui deviendra sa passion par la suite.
En 1987 il devient archéologue à lAssociation pour les Fouilles
Archéologiques Nationales, puis en 2002 il intègre lInstitut
National de Recherches Archéologiques Préventives où il
est actuellement Chargé de Recherche. Cet Institut est un passage obligé
avant tous les grands travaux tels que : aéroports, autoroutes, zones
dactivités concertées, lotissements, ou plus récemment
la réalisation de la ligne à grande vitesse de lEst de la
France.... Ainsi, grâce à ces fouilles préventives, des
pans entiers de lhistoire archéologique nationale ont ainsi pu
être mis à jour.
Jean-Marie Blaising a dirigé 19 opérations archéologiques
denvergure, et mené en moyenne, chaque année, entre 10 et
15 diagnostics sur de petites zones de quelques hectares.
Il sintéresse à loccupation des territoires durant
les trois derniers millénaires.
Son domaine est donc surtout larchéologie du milieu rural dans
lespace Rhin/Moselle. Il a travaillé particulièrement sur
la région de ThionvilleYutz.
En 1988 il est diplômé de lÉcole des Hautes Études
en Sciences Sociales, et en
2008 il obtient un Mastère dans le domaine des "jardins historiques,
le patrimoine et les paysages" à lÉcole Nationale Supérieure
dArchitecture de Versailles.
Auteur de 20 publications sur les fouilles en milieu rural et les techniques
de fouille, Jean-Marie Blaising est intervenu dans 14 colloques dont dix internationaux
(Allemagne, Belgique, Irlande, Suisse).
Il est chargé de cours dArcheologie médiévale à
luniversité de Reims, et intervient dans des séminaires
à luniversité de Paris I et à lEcole dArchitecture
de Versailles.
Il diffuse ses connaissances auprès du public par des conférences
(52), organise des expositions ou des manifestations scientifiques (9) et intervient
en milieu scolaire.
Enfin il est membre actif de 12 associations en rapport avec larchéologie
et le patrimoine rural.
Jean-Marie Blaising a fait une communication devant notre académie le
13 novembre 2008 sur " les sciences naturelles au secours de larchéologie",
et le 12 février de cette année une conférence sur "larchéologie
des paysages des plateaux lorrains : Des milieux façonnés par
lhomme" qui a beaucoup marqué.
Bienvenue parmi nous Monsieur Blaising !
La présidente remet linsigne de lALS au nouveau sociétaire.
Réponse de Monsieur Jean-Marie Blaising.
Madame la Présidente, cher(s) Parrain(s),
C'est avec grand plaisir que je vous rejoins dans cette assemblée et
je vous remercie vivement de m'y accueillir.
Avec moi, vous faites entrer l'archéologie préventive, qui par
son approche pluridisciplinaire a su faire la synthèse entre sciences
humaines (que d'aucuns disent "molles") et sciences dures (que d'autres
disent "inhumaines").
Ces travaux ont plusieurs buts :
- Faire rêver, quel enfant ne souhaite pas devenir archéologue,
paléontologue
- Augmenter nos connaissances sur le passé et les fondements de notre
culture
- Servir d'outil de réflexion pour les projets d'aménagement futurs
L'archéologie préventive a permis l'acquisition d'une expertise,
qui permet, entre autres, de mesurer sur le très long terme les conséquences
des mises en uvre de techniques agricoles ou industrielles.
J'espère contribuer à promouvoir cette activité dans le
cadre de l'Académie Lorraine des Sciences et je vous remercie, encore
tous de m'y avoir accueillir.
Présentation
de Monsieur Bertrand Triboulot par Monsieur Jean-Paul Haton.
Second parrain Monsieur Bernard Poty.
Madame la Présidente, Mesdames, Messieurs, jai le plaisir de vous
présenter notre nouveau sociétaire Bertrand Triboulot.
Vous le connaissez déjà un peu puisquil est venu récemment
présenter une communication à lALS sur les meules à
grain celtes de La Salle, Vosges.
Bertrand Triboulot a 41 ans et il est actuellement ingénieur détudes
en archéologie au Ministère de la Culture et de la Communication,
en poste au service régional darchéologie dIle-de-France.
Son rôle est de préparer et de gérer les dossiers de fouilles
archéologiques pour le département des Yvelines.
Il est titulaire dun Certificat dAptitude à la Conduite de
Fouilles Archéologiques (1988), dun Diplôme Universitaire
des Techniques dArchéologie (1995), dun diplôme de
lEcole Pratique des Hautes Etudes (2002) et il termine actuellement une
thèse de doctorat à lEcole Pratique des Hautes Etudes à
Paris.
Bertrand Triboulot a un parcours non linéaire original
puisque
lon peut noter quil est aussi capitaine de réserve de lArmée
de lair, quil a été aide de camp du Directeur de lOrdre
Public et de la Circulation de la Préfecture de Police de Paris et quil
est pompier bénévole depuis lâge de 18 ans !
En plus des meules et des minières qui ont fait lobjet de sa communication
à lALS, Bertrand Triboulot est un spécialiste de larchéologie
funéraire du premier âge du fer, thème de son doctorat.
Il a une expérience longue et variée dopérations
archéologiques, quelles soient préventives ou programmées
: il a participé ainsi à une vingtaine dopérations
sur des terrains très divers, dans les Vosges et dans dautres régions
françaises, et il a aussi assuré la responsabilité de chantiers
dans toute la France. Son activité ne se limite pas aux chantiers puisquil
a aussi une très bonne expérience du travail muséographique.
Il coordonne ainsi actuellement un gros travail de reconditionnement et de rénovation
du département darchéologie du musée Pierre Noël
de Saint-Dié que je vous invite vivement à visiter
Bertrand Triboulot est lauteur dune vingtaine de publications dans
des revues archéologiques et de différents rapports. Il donne
et a donné des cours dans des formations variées dans le domaine
de larchéologie. Il a créé récemment lassociation
ArchéoVosges quil préside et dont le but est la valorisation
du patrimoine archéo-géologique déodatien. Enfin il est
chevalier des Arts et Lettres.
Remerciements de MonsieurTriboulot.
La Présidente
donne la parole à Monsieur Pierre Seck, Président de lInstitut
Grand Ducal -section sciences-.
Monsieur Pierre Seck remercie la Présidente, il rappelle la bonne collaboration
entre les deux académies et quil prépare au Luxembourg lanniversaire
de la 5éme année de la collaboration entre lInstitut Grand
Ducal et lAcadémie Lorraine des Sciences.
Puis il présente le conférencier Monsieur Claude Meisch.
Monsieur Claude Meisch est né le 13. 08. 1949 à Luxembourg.
-1968 diplôme de fin d'études secondaires à l'Athénée
de Luxembourg
-1968-69 : Cours Universitaires de Luxembourg, chimie-biologie.
-1969-1972 : études de biologie et biochimie à l'Université
de Strasbourg.
-1972 : Maîtrise de biologie animale de l'Université Louis-Pasteur
de Strasbourg.
-1972-1980 : stage pédagogique et enseignement au Lycée de Garcons
d'Esch-sur-Alzette.
-À partir de septembre 1980 : professeur à l'Athénée
de Luxembourg.
1999 : Doctorat-ès-sciences à l'Université Catholique de
Louvain.
-Depuis 1976 : projets de recherches autorisés par le ministère
de la recherche.
-De 2006-2008 : participation dans une équipe de 21 chercheurs européens
à un projet de recherche financé par l'Union européenne
(Marie Curie Training Networks) sur l'évolution de la reproduction sexuée
et asexuée (parthénogenèse).
Principaux sujets de ses travaux de recherche :
Taxonomie, morphologie évolutive et évolution en général
des crustacés ostracodes.
Environ 50 publications scientifiques dont un ouvrage de 520 pages intitulé
: Freshwater Ostracoda of Western and Central Europe. Spektrum Akademischer
Verlag (aujourd'hui : Elsevier).
Puis Monsieur
Claude Meisch présente sa conférence "Darwin et la théorie
moderne de lÉvolution" à laide dun diaporama.
Résumé de la conférence de Monsieur Meisch.
"Rien en biologie ne fait sens, si ce nest à la lumière
de lévolution.
Théodosius Dobzhansky (1973), lun des fondateurs de la théorie
synthétique de lévolution"
Darwin et la théorie moderne de l'évolution
Lannée 2009 est doublement celle de Darwin, puisque la communauté
scientifique commémore cette année le 200ème anniversaire
de la naissance de Charles Darwin (le 12 février 1809) et le 150ème
anniversaire de la publication de son principal ouvrage, Lorigine des
espèces, paru le 24 novembre 1859.
La théorie de lévolution de Darwin a révolutionné
la biologie et changé profondément notre vision du monde, notamment
celle de la place que notre propre espèce occupe au sein du monde vivant.
Le jeune Charles Darwin était passionné dhistoire naturelle.
Ainsi, parallèlement à ses études principales - de médecine,
abandonnées pour cause de manque de motivation, de théologie ensuite
- il suivait des cours de géologie, de botanique et de zoologie à
luniversité de Cambridge.
À peine ses études terminées, Darwin, qui entre-temps sétait
fait un nom de naturaliste enthousiaste et compétent, se voyait proposer
un poste, non rémunéré, sur le Beagle, dont léquipage
devait améliorer les cartes côtières de lAmérique
du Sud. Le Beagle a finalement poursuivi sa route au-delà du continent
américain pour faire un tour du monde complet en cinq ans (1831-1835).
Le séjour du Beagle dans larchipel des Galápagos, avec ses
nombreuses espèces endémiques, fut certainement lune des
étapes-clés pour Darwin.
Environ un an après son retour en Angleterre, Darwin ouvrit un premier
cahier de notes dans lequel il commença à développer ses
idées sur lévolution des espèces. Mais ce nest
que 23 ans plus tard, sous la pression dun manuscrit quil reçut
de son compatriote Alfred Wallace, naturaliste lui-aussi, que Darwin se décida
de hâter la publication de son ouvrage sur lévolution.
En effet, dans son manuscrit de 1858, Wallace proposait une théorie très
semblable à celle de Darwin : lévolution des espèces
sous la pression de la sélection naturelle. Darwin et Wallace se mirent
daccord pour publier en commun, la même année, un court article
exposant brièvement leur théorie commune. Cette publication passa
quasiment inaperçue.
La théorie de lévolution de Charles Darwin (1859)
Elle peut être résumée en cinq points.
1. Évolution tout court
Les espèces ne sont pas immuables, mais se transforment (évoluent)
au cours du temps. Constamment, certaines espèces donnent naissance à
des espèces nouvelles, dautres espèces séteignent.
2. Ascendance commune
Tous les organismes vivants descendent dun même ancêtre "primitif
" commun. La vie est apparue une seule fois sur notre planète. Lespèce
humaine est elle aussi le résultat de lévolution.
3. Lévolution na pas de but prédéterminé
Lévolution est buissonnante : sur l"arbre" de la
vie, aucune lignée noccupe une position privilégiée.
En loccurrence, lespèce humaine nest pas le but de
lévolution.
4. Gradualisme de lévolution
Lévolution se fait de manière graduelle, elle avance par
petits pas. Il ny a pas de sauts évolutifs.
5. Variabilité intraspécifique et sélection naturelle
À chaque génération, il y a production dune surabondance
dindividus, qui diffèrent les uns des autres par de nombreux caractères
: cest la variabilité intraspécifique. Sous la pression
de la sélection naturelle, seuls les individus les mieux adaptés
aux conditions de lenvironnement (température, humidité,
abondance / manque de nourriture, présence de prédateurs, de parasites,
compétition intra- et interspécifiques...) survivent et, surtout,
se reproduisent.
La théorie synthétique de lévolution (1935-1955)
De 1935 à 1955, des généticiens, des paléontologues
et des naturalistes se sont concertés pour faire la synthèse des
résultats de leurs recherches sur lévolution. Leurs travaux
ont abouti à la formulation de la " théorie synthétique
de lévolution ". Celle-ci confirme la validité des
principales théories de Darwin, tout en y incorporant les découvertes
intervenues depuis 1859.
En particulier, les mutations, les recombinaisons génétiques et
la dérive génétique (fluctuation aléatoire de la
fréquence des allèles dans une population), mécanismes
tous inconnus de Darwin, furent reconnus comme étant à lorigine
de la variabilité des individus dune même espèce.
Le rôle de la sélection naturelle fut confirmé.
Cette théorie fut progressivement adoptée par la très grande
majorité des biologistes et constitue la base de la théorie moderne
de lévolution.
La théorie
moderne de lévolution
Elle sappuie sur la théorie synthétique, à ,laquelle
ont pu être incorporées les découvertes récentes,
liées notamment au séquençage des gènes et, depuis
la fin des années 1990, du séquençage et de lanalyse
de génomes entiers.
Seuls deux aspects de la théorie moderne sont évoqués ici.
1. Le bricolage de lévolution (François Jacob, 1996).
Lévolution ne procède pas à la manière dun
ingénieur, qui travaille daprès un plan préconçu.
Au contraire, lévolution progresse à la manière dun
bricoleur, qui utilise exclusivement des matériaux disponibles autour
de lui.
Ainsi, les protéines parfaitement transparentes qui forment le cristallin
de lil des vertébrés, nont pas été
produites spécialement à cet effet. En fait, il sagit, à
lorigine, de protéines enzymatiques préexistant, intervenant
dans le métabolisme de base de toutes les cellules. Ces protéines
ont été secondairement adoptées, puis optimisées
sous la pression de la sélection naturelle, pour leur nouvelle fonction
dans lil.
2. Lapparition de lignées et de plans dorganisation nouveaux.
Les gènes homéotiques, découverts au cours des années
1990, déterminent chez les embryons de tous les animaux pluricellulaires
le plan dorganisation fondamental du corps. Ces gènes ont été
très conservés au cours de lévolution, puisquon
les trouve aussi bien chez les invertébrés que chez les vertébrés.
On pense aujourdhui que des modifications survenues au niveau de ces gènes,
notamment des duplications suivies de mutations altérant lexpression
de ces gènes, sont à lorigine de lapparition de lignées
nouvelles et probablement aussi des grands plans dorganisation du règne
animal.
Conclusion.
En général , il est remarquable de constater comment les découvertes
modernes de lensemble des disciplines liées à létude
de lévolution, notamment de la génétique moléculaire,
ont pu être incorporées dans la théorie darwinienne.
Lévolution étant un phénomène extrêmement
complexe, limportance relative de certaines "forces évolutives",
notamment de la sélection naturelle et de la dérive génétique
(intervention du hasard), en relation avec lenvironnement, continue dêtre
discutée. La théorie darwinienne est une théorie ouverte,
capable dincorporer les nouvelles découvertes : cest donc
une théorie capable, elle aussi, dévoluer.
Bibliographies selectives.
Darwin, C., 1859. The Origin of Species. Édition française, 2009
: L'origine des espèces : Au moyen de la sélection naturelle ou
la préservation des races favorisées dans la lutte pour la vie.
Livre de poche.
Darwin, C., 1871. The Descent of Man. Édition française, 1999
: La filiation de l'homme et la sélection liée au sexe. Éditions
Syllepse, Institut Charles Darwin International.
Darwin, F. (éditeur), 1887. Autobiography (publication posthume). Édition
française, 2008 : Lautobiographie. Éditions du Seuil, collection
science ouverte.
Dobzhansky, T., 1973. Nothing in biology makes sense except in the light of
evolution. The American Biology Teacher 35: 125-129.
Gould, S.J., 2002. The Structure of Evolutionary Theory. Belknap Press of Harvard
University Press. Édition française, 2007 : La structure de la
théorie de lévolution. Gallimard, nrf essais.
Harry, M., 2001. Génétique moléculaire et évolutive.
Maloine.
Jacob, F., 1977. Evolution and tinkering. Science 196 : 1161-1166.
Jacob, F., 1996. Le bricolage de lévolution. In P. Tort : Dictionnaire
du darwinisme et de lévolution. Presses Universitaires de France.
Mayr, E. 1996. La théorie synthétique de lévolution.
In P. Tort : Dictionnaire du darwinisme et de lévolution : 4262-4267.
PUF.
Mayr, E., 2001. What Evolution is. Basic Books.
Tort, P. (sous la direction de), 1996. Dictionnaire du darwinisme et de lévolution
(3 volumes). Presses Universitaires de France.
Revues françaises, hors-série
Les Dossiers de La Recherche, no 33, novembre 2008 : Lhéritage
Darwin.
Dossier Pour la Science, avril-juin 2009 : Lévolution. Rien ne
larrête.
Le Monde, avril 2009 : Darwin. Lévolution : Quelle histoire !
Fin de la conférence à 18 heures 53.
Suivent les
questions de lauditoire.
La Présidente remercie le conférencier .
Fin de la séance 19 heures 15, suivi dun rafraîchissement au bar de la Communauté Urbaine du Grand Nancy.
Le Secrétaire
de séance : Jean-Pierre Jolas
La Présidente : Colette Keller-Didier